Histoire, patrimoine, culture : VOTRE REVUE !

Depuis près de 50 ans, le Picton explore les richesses culturelles du Poitou et des Charentes. C’est LA revue de référence pour tous ceux qui, originaires d’ici ou d’ailleurs, partagent le plaisir de découvrir l’histoire régionale. Une revue qui réunit de nombreux contributeurs, tous passionnés et désireux de vous rendre compte de leurs recherches les plus récentes.

Archéologie, arts, architecture, archives… les approches sont variées et les sujets d’étude sans cesse renouvelés. De la Préhistoire au XXIe siècle, une actualité culturelle riche et vivante qui s’adresse au plus grand nombre, de l’amateur au spécialiste.
Chaque numéro présente des articles divers, et un dossier central qui propose de faire le point sur un sujet précis, à travers les approches et analyses de différents spécialistes : des regards croisés sur des thèmes de référence où l’histoire locale rejoint la grande Histoire.

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de la rédactrice
en chef

Chers lecteurs,

Osée, Joséphine

Cette année marque la célébration des 100 ans du spectacle musical intitulé La Revue nègre, joué pour la première fois à Paris, au théâtre des Champs-Elysées et dont la vedette est une jeune américaine de 19 ans, Joséphine Baker.
L’année suivante, la chorégraphie audacieuse et provocante qu’elle exécute simplement vêtue d’une ceinture de bananes aux Folies Bergères marque les esprits.
L’artiste fait une escale à Niort, en juin 1934, lors d’un spectacle qu’elle donne dans cette ville à l’occasion de la Fête de la Charité. La presse de l’époque indique : « […] nous aurions quelque peine à traduire l’expression causée par les extraordinaires contorsions et clowneries exécutées par elle avec un entrain fou, dans le costume le plus sommaire qu’on puisse imaginer. Disons tout de suite que cette exhibition, accompagnée par les accents échevelés et déchirants pour les tympans seulement, d’un jazz frénétique composé de quinze musiciens accompagnés par deux pianos, exhibition qui aurait pu être blessante pour la pudeur dans une ambiance différente, ne choquait pas trop… » Celle qui chantait « J’ai deux amours, mon pays et Paris » achète, en 1947, le domaine des Milandes, en Dordogne, où elle réside jusqu’en 1969.

Cette année 2025 marque aussi les 50 ans de sa disparition. Le mois de juin s’est achevé par le Festival Joséphine Baker, organisé dans sa demeure périgourdine par la Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). Cette troisième édition, dédiée aux femmes de combat, a rassemblé une trentaine d’auteurs tout en proposant au public des débats, des conférences et des projections.
Les actions de Joséphine Baker contre le ségrégation et le racisme, mais également dans le contre-espionnage durant la Seconde Guerre mondiale – elle transmettait des informations confidentielles notamment en les dissimulant dans ses partitions musicales ! – lui ont valu d’entrer au Panthéon en 2021. Elle a ainsi rejoint les femmes et hommes illustres, honorés dans cette église transformée en temple de la Patrie depuis 1791.

Belles découvertes !

Stéphanie Tézière